COVID-19 au Burkina Faso : Explication des “cas importés”

COVID-19 au Burkina Faso : Explication des “cas importés”

Les Burkinabè sont troublés depuis le 5 mai 2020 par l’apparition d’une nouvelle expression dans les statistiques fournies par le Service d’information du gouvernement sur la maladie de coronavirus au Burkina Faso. Il s’agit des “cas positifs importés” d’autres pays qui semblent incompréhensibles d’autant plus que les frontières sont fermées et inquiétants parce que le taux de contamination est brusquement reparti à la hausse, alors qu’il y avait une tendance à la baisse. 35 cas positifs “importés” du Niger ont été enregistrés le 5 mai 2020 et, 11 de Turquie et du Niger, la veille 4 mai. Le ministre de la communication Remis Dandjinou, au point de presse du gouvernement du 6 mai 2020, a expliqué qu’il s’agit de Burkinabè rapatriés, par le truchement du ministère des Affaires étrangères, et que des discussions sont en cours pour en ramener d’autres, notamment de la France. Il a ensuite profité annoncer que les forces de sécurité et de défense vont procéder à la vérification du port obligatoire du masque à compter de la semaine prochaine.

«Il est normal que des Burkinabè qui veulent rentrer dans leur pays, dans des conditions que l’on connaît, puissent le faire. Mais ces personnes, avant de venir, s’engagent à respecter scrupuleusement les mesures de quarantaine.

(…) Au niveau du Niger, il y en a qui ont refusé de signer des engagements, donc ils sont restés (au Niger). Ceux qui ont signé les engagements, sont venus et ont été mis en quarantaine.

(…) Ce sont des Burkinabè qui sont à l’extérieur qui sont rentrés et qui ont été mis en quarantaine. Essentiellement, ils viennent du Niger, de Turquie, il y a d’autres aussi qui sont venus de Côte d’Ivoire. C’est en leur sein qu’on a ces cas importés.

Ces personnes sont mises en situation de confinement. Il y a un suivi à leur niveau.
Nous avons eu des cas hier, aujourd’hui, il y en a d’autres. Ce sont des personnes qui sont ensemble, qui sont venues ensemble. Les 14 jours de mise en quarantaine sont nécessaires afin que justement dans le stade de l’évolution de la maladie, on regarde toutes les possibilités.

Lorsqu’on regarde les contaminations communautaires, elles restent quand même à un niveau acceptable.

C’est l’occasion de rappeler que les mesures barrières sont importantes et essentielles et le port obligatoire du masque est une décision essentiellement importante.

Les instructions ont été données de manière très ferme par le Président du Faso pour que dès la semaine prochaine, des contrôles soient mis en place par la sécurité et la défense nationale afin que tous les Burkinabè se conforment au port obligatoire du masque.

C’est important que nous évitions un rebond avec notamment l’allègement que nous avons obtenu au niveau d’un certain nombre d’activités économiques nécessaires pour la survie de tout un chacun»

Remis Fulgance Dandjinou, porte-parole du gouvernement, le 6 mai 2020


Source: burkina24.com

0 Commentaire(s)

Quelques articles similaires pouvant vous intéressés